« Cédric m’aime j’en suis sûre, il m’aime », voilà les mots qui maintiennent Chloé en vie. S’abandonner dans les bras de son mari pour ne plus jamais se sentir abandonnée. Il sera l’amour de sa vie. Il le sait et il abuse d’elle, jusqu’à la briser.​ Sa peau est meurtrie, mais le mal qu’il lui inflige glisse dessus. Les sévices sexuels sont plus tolérables que les mots qu’il lui assène, lorsqu’il lui hurle au visage. Aveuglée par le jeu imprévisible de son bourreau, elle baisse la tête et subit. Le « non » manque à son vocabulaire, seul le « oui » lui octroie de brefs moments de trêves dans cette corrida du quotidien.​ Au rythme de cette tauromachie, le lecteur ne reprend son souffle qu’entre les actes. Par son ton extrêmement visuel, Nicole Kranz nous emmène jusqu’aux recoins les plus sombres de l’amour et de l’âme, loin de tout conformisme.